Man U., c'est le coup de mou.Rien ne va plus à Manchester United, qui vient de perdre trois de ses six derniers matches. Les raisons de cet inhabituel coup de mou avant le déplacement à Birmingham City, samedi (18h30).
Manchester United n'est pas en crise. Non, il n'y a pas le feu au lac dans l'environnement des Red Devils, même s'ils connaissent un sérieux passage à vide.
Un quatrième titre de champion d'Angleterre de rang pourrait bien leur filer entre les pattes, puisque
Chelsea est un leader solide et
Arsenal un outsider à prendre très au sérieux. Cette année, souci,
Man U. est beaucoup moins impressionnant et il peine à rivaliser avec les plus huppés lors des confrontations directes. Battu par
Liverpool à Anfield (0-2), les protégés de
Ferguson se sont incliné à Stamford Bridge face à
Chelsea avant de connaître pareille mésaventure à domicile cette fois contre
Aston Villa.
La période des fêtes a accentué ce flou artistique avec une correction infligée par
Fulham (0-3) avant le crash en Cup face à
Leeds, équipe de League One (D3).
Dans l'ombre des Blues au classement,
Man U. risque très bientôt de se faire dépasser par des Gunners bien décidés à jouer les trouble-fêtes.
Orphelin de Cristiano Ronaldo ?Pour expliquer les difficultés actuelles de
Manchester, il faut remonter à l'été dernier, quand le club a vendu
Carlos Tevez mais surtout l'extravagant
Cristiano Ronaldo.
Si l'Argentin n'était pas un titulaire indiscutable l'an passé, il aurait été très utile cette saison pour épauler
Rooney, qui ne peut pas tout faire tout seul. Avec City, à quelques blocs d'Old Trafford,
El Apache, élu joueur du mois de décembre par les supporters, empile les buts (9 en 18 matches).
Et que dire de la vente astronomique du Portugais, cédé pour
94 millions d'euros ! Elle a fait un bien fou aux caisses du club mais cette séparation a créé un déséquilibre et un manque pour le moins considérable. On ne se sépare pas de
Cristiano Ronaldo sans que cela n'ait de conséquence. Il aurait fallu recruter un poids lourd à l'intersaison.
Ferguson ne l'ignore pas, mais seul
Valencia, toujours en phase d'acclimatation, est arrivé de
Wigan.